Les tumeurs rénales

I) Découverte

Dans 30 à 70% des cas la découverte est fortuite au décours d’un examen radiologique pour un autre motif. Les signes cliniques, lorsqu’ils sont présents, sont marqués par des douleurs lombaires, du sang dans les urines ou hématurie et une altération de l’état général.

II) Classification

Toutes les tumeurs rénales ne sont pas malignes.

* Les lésions malignes sont représentées par les carcinomes à cellules claires, les tumeurs papillaires, les carcinomes à cellules chromophobe. Plus rares sont les carcinomes sarcomatoïdes et les carcinomes de Bellini. Enfin certaines formes kystiques peuvent présenter des caractères malins.

* Les lésions bénignes comme les tumeurs oncocytaires représentent 5% des tumeurs du rein. L’angiomyolipome peut se manifester par des épisodes d’hématurie ou de douleur lombaire, mais dans la majorité des cas la découverte est fortuite. Une simple surveillance est préconisée. Quant aux kystes rénaux la plupart ne nécessitent pas de prise en charge particulière, mais une exploration scannographique avec une classification dite de Bosniak est utile.

III) Bilan

En cas de découvert échographique il conviendra de compléter le bilan par la réalisation d’un scanner thoraco-abdomino-pelvien, qui fera le bilan lésionnel local mais aussi à distance. Certain cas particuliers peuvent réclamer la réalisation d’une IRM rénale complémentaire ou une échographie Sonovue.

IV) Traitement

Le traitement de référence du cancer du rein reste l’ablation chirurgicale appelée néphrectomie. Suivant la taille et la localisation de la tumeur, une néphrectomie dite partielle pourra être proposée dans certain cas. L’intervention sera réalisée soit par laparotomie soit par coelioscopique selon la taille et la localisation de la lésion.

En cas de diffusion métastatique, les traitements par anti-angiogéniques dites thérapies ciblées sera mise en route après ablation de la tumeur.

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